Progrès fulgurants
- CHMultimedia
- 12 nov. 2024
- 5 min de lecture
1 | Départ en trombe
Ce trimestre, j’amorçai de nouvelles études universitaires. Votre dévoué serviteur souscrivit à un certificat de 1er cycle en cybersécurité, prodigué sous l’égide de l’École Polytechnique Montréal. J’adhère donc au certificat en analyse et cybersécurité opérationnelle. Nous y abordons des notions liées à la fois à la cybersécurité offensive (le « hacking éthique », tests de pénétration, « red team ») et à la cybersécurité défensive (la protection des systèmes, l’endurcissement, « blue team »).
Je poursuis ces cours à raison de quinze crédits par trimestre, soit à temps complet. Si tout se passe bien, vous aurez sous vos yeux un fier détenteur de certificat, prêt à protéger vos données numériques, d’ici mai prochain. Comme il me tarde d’accomplir cet objectif !
Parallèlement à cela, je m’investissai pleinement sur une plate-forme d’autoapprentissage guidé, du nom de TryHackMe.

La cybersécurité représente un travail important, dont les ramifications ne sauraient être sous-estimées. Sans le travail des professionnels de ce milieu, notre univers numérique s’écroulerait. À tout le moins, votre vie se transformera en un enfer de vols d’identité, de comptes bancaires dérobés et de transactions requérant vingt formes différentes d’authentification, dont trois impliquant des appels de cinq heures avec un centre d’appel délocalisé.
Pour protéger la planète d’une telle dystopie identitaire, les professionnels de la cybersécurité doivent ingérer une quantité phénoménale d’informations, afin de se tenir au fait des derniers développements du domaine. Croyez-moi, il y a constamment du nouveau. Un nouvel outil à maîtriser, un nouveau protocole à sécuriser, une nouvelle faille à exploiter…
Je consacre mes efforts à l’acquisition des bases du domaine. Sincèrement, je m’estime en excellente posture. La combinaison des cours dispensés par l’université et des leçons à la demande me permet de progresser à une vitesse fulgurante. Ce rythme s’agrémente à merveille avec mon nouvel ordinateur, dont la puissance largement supérieure à mon ordi portable ne représente plus un frein à mon apprentissage.
2 | Adieux larmoyants
À ce propos, voici le billet promis sur mon nouvel ordinateur.
Commençons avec un bref dithyrambe de mon ancien acolyte numérique.
Au Dell XPS 15.
Sa puissance abyssale ne saurait trahir les pièces que compose cet ensemble d’une légèreté inouïe. À travers les multiples tribulations que constituèrent pour moi ces trois dernières années, ce mince filet de métal et de fibre de carbone constituait mon univers technologique principal, que ce fusse à l’université ou sur mon bureau, épaulé par une station Thunderbolt.
Puissé-je ne plus subir sa lenteur.

… ça serait plus impressionnant si l’appareil était détruit, mais il fonctionne toujours. Il fut simplement remplacé.
3 | Accueillez la nouvelle station de travail CHM!
Admirez les pièces de mon nouvel appareil!
Maintenant, voici que s’étalent devant vous les caractéristiques techniques :
| Processeur : AMD Ryzen 9 9950X 16@4.3GHz, 35-170W.
- 2x8 cœurs Zen5, vitesse maximale de 5,7 GHz.
| Refroidissement du processeur : Système « AIO » Arctic Liquid Freezer III 420 mm RGB, noir.
| Carte mère : Asus ProArt AM5 X870E-Creator avec Wi-Fi 7.
| Mémoire vive : G.Skill Z5 Neo RGB, 2x32GB DDR5-6000, CL30, noir.
| Stockage : Western Digital SN850X, 2x4TB, NVMe Gen 4×4.
| Carte graphique : NVIDIA GeForce RTX 4080 Super, édition Asus ProArt OC.
-- 10 240 Cœurs CUDA @ 2,6 GHz, 320W, 16 GB GDDR6X @ 23 Gb/s.
-- Surcadencement à 2,7 GHz, mémoire vive à 24 Gb/s.
| Boîtier : Asus ProArt PA602, ventilateurs inclus.
| Alimentation : FSP Hydro Ti Pro 1000W, certifié Cybernetics A++ et Titanium
-- Opération silencieuse et haute efficacité énergétique.
| Système d’exploitation : Windows 11 Pro 24H2.
| Écran : LG CX OLED, 4K@120Hz, HDR/Dolby Vision, Compatible G-Sync, AMD FreeSync Premium, HDMI 2.1 40 Gb/s.
Oui, c’est un ensemble haut de gamme. Toutefois, quelques-unes de ces composantes furent réutilisées. Par exemple, les disques durs SSD proviennent de mon ancien ordi portable. Ce dernier utilise désormais un SSD de 1 To que j’achetai en 2021. L’objectif : Une opération essentiellement silencieuse, sans compromis sur la performance.

Je déboursai un léger supplément pour les composantes de la gamme ProArt, car je ne désirais pas détenir un ordinateur criard. Je puis souscrire à un usage limité d’éclairages DEL RVB de bonne facture. Je n’adhère toutefois pas à l’idée de détenir une microdiscothèque !

Les pièces ProArt sont sobres… autant que le sont les composantes vendues individuellement pour les consommateurs construisant leurs propres appareils. La carte graphique correspond parfaitement à l’esthétique de la carte mère.
Voici un aperçu plus en détail de la carte mère :

La caractéristique distinctive de la carte mère ProArt demeure indéniablement son port Ethernet 10 Gb/s. Une carte réseau dédiée coûtera 100 $ pour l’option la moins chère, à la performance décevante. Cela me sera d’une grande utilité, lorsque mes projets de NAS se concrétiseront. Tous les autres fabricants ne proposent qu’un unique port de 2,5 ou 5 Gb/s.
4 | Au travail...
La première étape consiste en l’assemblage des pièces sur la carte mère. Ce fut incroyablement difficile, et ce, par la faute du refroidisseur Arctic. La procédure officielle pour fixer le refroidisseur au processeur est d’une peine incommensurable. Je remerciai profusément ma mère lorsqu’elle éludait le problème grâce à une idée non seulement ingénieuse, mais aussi d’une facilité déconcertante.
Voyez-vous, le manuel officiel prescrit de visser la tête du refroidisseur sur deux socles amovibles en métal, préalablement fixés sur les vis ornant le socket AM5. Or, il s’exerce (intentionnellement, dois-je le préciser) une torsion lorsque vous serrez les vis de la tête de refroidissement, l’objectif étant de maximiser le contact entre le processeur et le système de refroidissement. La tête s’en trouve courbée. Dès lors, un des côtés devient impossible à visser au socle ! Je gaspillai tant d’efforts pour y remédier, et les tutoriels officiels du fabricant ne m’aidèrent aucunement.
Voilà où ma mère me sauva de la folie : pourquoi ne pas visser les socles de part et d’autre de la tête de refroidissement, puis visser les socles sur le processeur ? Dans ces conditions, le profil légèrement courbé du refroidisseur n’aura aucune importance !
Quelques minutes plus tard, le refroidisseur était monté. Comment n’ai-je pas pensé à cela, après une heure de vissage acharné et infructueux ? Merci encore, maman !
L’autre portion du travail inhérent à ce type de refroidissement est d’installer le radiateur et les ventilateurs sur la plaque métallique du boîtier, tâche triviale, surtout en comparaison aux affres susmentionnées.
Ajoutons la mémoire vive et le stockage (sous les plaques métalliques) et nous avons ceci :

Ah, et je n’oubliai pas d’insérer les fiches du refroidisseur sur les connecteurs appropriés.
Préparons désormais le boîtier.

Dénudé de son panneau latéral en verre, nous admirons ici l’ampleur considérable de cette carcasse de métal et de plastique.
Nous retirons les morceaux gisant sur la base du boîtier. Le morceau en métal doit héberger l’alimentation, que nous insérons promptement :

Ensuite, nous fixons l’alimentation au panneau arrière du boîtier. Remarquez ici mon tournevis, un accessoire magnétique fourni dans la boîte de ma carte graphique qui sert aussi de support physique pour celle-ci. J’adore !
Bon, les étapes restantes sont plus inintéressantes. Nous insérons la carte mère dans le boîtier. Nous installons la carte graphique. Nous connectons tous les câbles requis. Rien de bien instructif. Une heure plus tard…

… la machine est prête ! Le verre semble légèrement teinté ici, n’est-ce pas ? J’affectionne cet effet, qui projette un voile de sobriété supplémentaire, tout en permettant au technophile que je suis d’admirer le complexe de silicone accomplissant ses commandes.
Installons le système d’exploitation, les pilotes et quelques logiciels connexes, et nous avons un superbe ensemble qui sait faire tourner les têtes !

Et la machine fait déjà des heureux, soit moi et les félins arpentant les lieux. Cette machine m’aida à accomplir moult tâches avec une rapidité et une fluidité que je n’aurais jamais pu imaginer avec mon ordinateur portable. Seule une question demeure : combien de temps ai-je avant que la marche inexorable du temps subjugue mes composantes principales, concédant leur nouveau statut de matériel informatique obsolète ? Espérons que cela ne survienne qu’à la suite de nombreuses années de bons et loyaux services.
Simplifiez votre style (à coup de haches...). On dirait que vous avez acheté au rabais une casse d'expressions tarabiscotées et de passés simples et que vous cherchez à vous en débarrasser à tout prix. Ça devient embarrassant (pour le lecteur, je veux dire...).